Carnets de l'interprète de guerre : sur la guerre, comme je l'ai vue, de la bataille de Moscou jusqu'aux derniers jours dans le bunker d'Hitler, et la tentative de Staline de récrire l'histoire

Livre

Rjevskaïa, Elena (1919-....). Auteur

Zonina, Macha Touya, Aurore

Edité par Christian Bourgois éditeur. [Paris] - 2011

Résumé :

A l'automne 1941, lorsque, abandonnant ses études de philosophie, de Lettres et dÆHistoire, elle sÆengage auprès de lÆArmée rouge pour devenir interprète, la jeune Elena Rjevskaïa nÆimagine pas quÆelle vient dÆêtre happée par les flots incontrôlables de lÆHistoire. Au gré des batailles qui grondent en Russie, en Pologne et en Allemagne, elle accompagne les membres de lÆétat-major soviétique afin de traduire les documents dérobés à lÆennemi et dÆinterroger les prisonniers de guerre. CÆest ainsi quÆelle parcourt, à vingt ans à peine, la distance qui sépare Moscou de Berlin, et entre dans la capitale du Reich avec les troupes russes au printemps 1945. Après la capitulation allemande elle participe à la découverte et lÆidentification du corps dÆAdolf Hitler dans son bunker. Elle est la première à lire les documents personnels dÆHitler mais aussi les carnets de Goebbels ainsi que la correspondance personnelle de sa femme Magda. CÆest sur cette trajectoire hors du commun que revient lÆauteur, dans des mémoires inédits en français qui éclaircissent plusieurs épisodes de la Deuxième Guerre mondiale et leurs conséquences en Russie. Dans ses mémoires, Elena Rjevskaïa raconte de manière détaillée, documents à lÆappui, toute lÆhistoire de la découverte et de lÆidentification du corps du Führer, à partir dÆun morceau de sa mâchoire et de quelques dents. Avec une rigueur dÆhistorienne, elle revient sur les méthodes dÆautopsie précises des corps dÆHitler, dÆEva Braun et des Goebbels, révélant tout des interrogatoires et des déclarations des témoins des derniers jours du troisième Reich et du contenu des carnets de Goebbels, de Martin Borman ou de Rattenhuber, garde-du-corps personnel de Hitler. Rjevskaïa fait ensuite état de la bataille quÆelle a dû mener à son retour en Russie pour faire connaître ce qui a été découvert. Car le pouvoir soviétique, qui entendait entretenir le mythe de la menace nazie, a étouffé lÆenquête, dissimulant les preuves et réduisant au silence Elena et son équipe.

• Contient
• Sujet
• Description